Bienvenue sur notre blog!

"Notre" car nous sommes deux écrivains (de talents?...) :
Victor, beau bison aux larges épaules, paysan fan de vers de terre et de patates...
Diane, encore étudiante (hi hi hi!) en fin de stage, fan d'air pur et de grands espaces...

Et ça tombe bien car du 3 Juin au 4 Septembre nous partons à la découverte de l'Amérique du Sud : Pérou, Bolivie, Argentine et Brésil sont au programme !
Le but de ce voyage est de découvrir de nouvelles cultures et d'autres horizons. Nous souhaitons ajouter au simple tourisme la découverte des agricultures de ces pays, depuis les hauteurs andines où pousse la patate jusqu'à la pampa aux fermes immenses... Donc si vous avez des contacts, n'hésitez pas à laisser un message!

Nous vous invitons à venir vous tenir au courant de nos péripéties sur ce blog que nous essaierons de mettre à jour autant que possible !

Note pour les sous doués :
- Les "Libellés" (Ex: Diane, Victor, Pérou, Photos...) permettent de retrouver les messages correspondants. Un message peut avoir plusieurs libellés. Nos prénoms correspondent à l'auteur du message.
- Dans les "Liens utiles", vous pouvez retrouver la carte google sur laquelle nous avons mis notre "itinéraire" qui sera certainement amené à être modifié mais bon!
- Pour les "Commentaires", vous pouvez en laisser un facilement en choisissant la ligne "Anonyme" mais n'oubliez pas de signer votre message! Nous modérons les commentaires, donc il est normal qu'ils n'apparaissent pas sur le blog directement!

samedi 29 août 2009

Dia de campo, chez Federico Barila

Lundi 17 Août

Aprés avoir passé la matinée chez Alejandro, c'est Federico qui prend le relais et nous accueille sur son estancia. L'estancia est superbe avec son jardin planté de palmiers et sa vieille maison coloniale. C'est autour d'un bon assado que nous faisons connaissance avec Fédérico et sa famille, encore une fois on se régale !

Son système est assez similaire de celui d'Alejandro et de la pampa (beaucoup de location de terre, semis direct de toutes les cultures, contractualisation de la plupart des interventions sur les cultures...). Il est en semis direct depuis 16 ans maintenant et cultive 9000ha, répartis sur 3 sites différents. Grâce au recul en semis direct, le taux de matière organique de ces sols grimpe jusque 9% !

Dans la pampa (trés plate ) il existe des zones de sols bas, oú l'eau peut parfois stagner en cas de forte pluie et qui comporte une couche de sel en profondeur. Ces sols occupés en prairie sont quasi improductifs du fait de leur salinité, peu de plantes y pousse (200kg de MS par an ! ) , l'eau remonte par évaporation, entrainant avec elle le sel.
L'AAPRESID et ses adhérents testent depuis cette année la culture d'une graminée resistante au sel, la Grama Rhodes. En provenance d'Australie, elle est déja cultivée au Nord de l'Argentine et au Paraguay. Grâce a sa tolérance au sel, cette graminée peut trés bien se développer. Fédérico pense déja a lui associer un sorgho fourrager et ainsi produire jusque 12T/MS par an ! En pompant l'eau du sol, le niveau d'eau baisse et ainsi redescend le niveau de sel !
Cet essai trés prometteur pourrait avoir d'importantes répercussions : dans ces zones de sols bas le nombre de vaches pourrait être multiplié par trois !!!

Les américains disent "the right man at the right place" ici ça serait plutôt la bonne plante, au bon endroit, nul besoin d'OGM, le répertoire de la Nature est assez grand pour que nous y trouvions notre compte... Cela laisse songeur...

Ce soir nous dînons avec Fédérico et Alejandro et leur famille respective dans une pizzeria de Pergamino, une fois encore nous sommes invités, vive l'hospitalité Argentine !

Photos a venir ;-)

vendredi 28 août 2009

Cuzco, c'est beau!

Cuzco, arrivee dans la nuit le mercredi 26 Aout,
Grace a Vincent (mon copain qui fait le tour de l'Amerique a velo rencontre a Huarraz... Ca date mais ca sert enfin!), on sait a quel hotel aller et ca c'est inestimable apres toute une journee de bus!
Le trajet en bus etait confortable dans un bus "cama" bolivien, mais pas mal quand meme! Avec meme quelque casse-croutes pour la route! Victor a profite des miens, etant encore une fois "out" a cause du mal de l'altitude... Comme quoi le malheur des un fait le bonheur des autres... Le passage de frontiere c'est fait sans soucis et on n'a meme pas du sortir nos baggages du bus pour la frontiere! On est repasse au bord du lac Titicaca, toujours aussi beau et grandiose. On a quand meme du changer les 10Bols (=1euros) qui nous restait pour 4 Sols... Gros deal!

Aujourd'hui jeudi 27 Aout
Je me suis reveillee plus en forme et d'attaque apres une bonne nuit! Pour une fois les lits etaient assez grand: on n'avait pas les pieds qui depassaient et il y avait assez de couvertures!
Apres un bon petit-dej, on s'est balade toute la journee dans Cuzco qui se revele etre une ville tres agreable, contrairement a ce que je pensais! Il faut dire que tout ce que l'on a entendu de Cuzco est que c'etait une ville ultra-touristique (pas faux, on y a meme croise le plus grand nombre de japonais depuis le debut du voyage!), plein de voleurs et arnaques en tout genres (on a fait gaffe!)... Mais il a meme fait beau et chaud: on a ressorti la creme solaire et peut-etre qu'on va reussir a bronzer un peu avant de revenir en France...

On a fait plus de musee que jamais dans notre vie et le programe de demain est bien charge aussi! Il faut dire que l'on a achete un "boleto touristico" a un prix exorbitant pour le pays (je ne me plains pas trop, contrairement a Victor j'ai la carte etudiante et ai pu payer moitie prix...). Du coup on a fait tous les musees de la ville et demain on va visiter les sites archeologique de la region de la "valle sacree"...
Les incas etaient des sacres constructeurs en tout cas! C'est impressionant de voir ces gros blocs alignes parfaitement. Malheuresement, apres le pillage des espagnols, il ne reste plus rien des murs couvert de feuilles d'or, des statues, masques, gravues en or et il est parfois un peu difficile d'immaginer comment c'etait avant a partir de 3 murs reste debout! Pourtant je ne manque pas d'immagination!!!

On a egalemement nos billets pour le Machu Pichu! Prevu pour le 30 Aout! On ne va pas prendre le train touristique, trop cher. Il y a une voie un peu plus difficile qui consiste a prendre une suite de bus-combis-taxi pour arriver a une station hydroelectrique puis une marche de pres de 2-3h sur un voie de chemin de fer pour arriver a Aguas Calientes qui est le village d'acces au Machu! De la, on passe la "nuit" et on se leve vers 4h pour grimper pendant pres d'1h et arriver au Machu lui-meme dans les premiers: il n'y a que les 200 premiers qui peuvent ensuite acceder au Wayna Pichu, un autre sommet qui offre une vue surplombant le site du Machu en lui-meme. Un bon programe!!! Ce plan nous a ete egalement donne par Vincent, avec grand renfort de dessins et on l'a retrouve dans le "livre d'or" de l'hotel...

Voili-voilou!
(Message subliminal de la fin: Victor est tres triste que personne n'ai mis de message d'admiration, voir de veneration, sur les messages ecrits en suant sang et eau sur le semis-direct...)

mardi 25 août 2009

Dia de campo, chez Alejandro Moreno

Note : regarder le message sur la ferme d'Ingrid pour les mises a jour !

Dimanche 16 en fin de journée, nous quittons Buenos Aires et notre bel appartement pour Pergamino, 250 km a l'Ouest. Nous y sommes accueillis par César Belloso, secrétaire de l'AAPRESID : Association Argentine de Siembra Directa. Nous sommes en contact avec lui depuis notre départ pour pouvoir assister au congrés annuel et par la même occasion visiter quelques producteurs.

Lundi 17 Août

Ce matin c’est donc Alejandro Moreno qui nous guide dans les champs de "La Matilde" l’estancia de la famille de sa femme : Matilde est le prénom de son arrière grand-mère.
A La Matilde, Alejandro cultive du soja, du maïs, du blé, de l’arbeja (une une sorte de pois d’hiver), de la fétuque et de la camomille ! Cet assolement très diversifié n’est pas coutume, comme les terres appartiennent a sa femme il peut se permettre de ne pas rechercher la rentabilité maximale chaque année et de développer un système sur le long terme. Au contraire, sur les terres qu’il loue, il est obligé de ne faire que du soja car une autre culture ne paierait pas les frais investis ( location et frais engagés pour cultiver ).

A La Matilde, il y a un stockage de 3600T qui est suppléé par des boudins dont les argentins sont fan. Il y a aussi un petit feedlot pour engraisser les broutards de ses Bellted Ghallaway dont on vous parlera un peu plus tard… Pour ce feedlot il a développé un système de "chemin de fer" oú il mélange tous les aliments dans la caisse puis distribue la ration avec très peu de manutention !
Dans les champs, aucun outil n'est venu bouleverser la vie tranquille du sol depuis 10ans. Alejandro travaille dans le SD depuis 20ans , il connait donc bien la méthode ! L'arbeja couvre cette année 600ha, comparables a nos pois d'hiver ils sont par contre destinés a l'alimentation humaine. Le récolte doit se faire avant que les pois ne blanchissent : 400$/T de pois vert, seulement 100$/T si ils sont blancs...
Sur la photo, les pois ont été semés en SD derrière une année de blé/soja. L'arbeja est un trés bon précédent a maïs car en plus de l'azote laissé dans le sol, Alejandro utilise un herbicie trés efficace qui laisse donc un sol trés propre. Aprés un soja et un arbeja il n'y a pas beaucoup de résidus mais le maïs va vite protéger le sol et en laisser beaucoup. La rotation montre ici toute sa cohérence car elle permet de diminuer la fertilisation azotée et de gérer les résidus.
L'objectif est de faire 2 cultures par an donc le soja est surtout cultivé en seconde culture aprés le blé. En Argentine les tournesols ou le maïs ont aussi été tentés mais en raison du prix de vente c'est le soja qui est le plus souvent choisit. Pour lancer un sol en SD, la recette d'Alejandro est d'adopter une rotation ble/soja pendant 3ans : construire des résidus et mettre de l'azote dans le sol !
Autre culture nouvelle pour nous : la camomille, oui oui pour faire des tisanes ! Comme la fétuque que nous présenterons ensuite, c'est un contrat qu'Alejandro a recherché pour diversifier sa rotation tout en ayant une bonne rentabilité.

La Camomille est cultivée dans la zone de l'exploitation oú l'irrigation est possible. Cette culture spéciale se récolte la nuit pour que l'essence soit plus concentrée. 1 hectare donne entre 4 et 5T de fleurs : ça en fait des sachets de tisane !

Sur la photo la camomille suit la fétuque qui elle même suit du blé : il y a une trés bonne couverture !

A l'opposé voici un champ de blé/soja qui sera semé en maïs.

La couverture est tout de même assez bonne grâce aux pailles de blé qui se dégradent plus lentement. L'implantation d'un couvert est difficile : la date de semis serait trop tardive et le couvert pomperait de l'eau qui ne serait plus disponible pour le maïs.

On est serieux, hein! Là on est dans un champ de fétuque. Alejandro la cultive pour sa semence et elle reste en place pour deux ans. Le top serait de la garder bien plus longtemps mais le prix des contrats varie trop d'une année sur l'autre. Cette année par exemple il n'est même pas sûr de la vendre la demande en semence prairiale ayant beaucoup baissée ! En effet, l'élevage est en crise, comme expliqué plus bas.

Mes copains les vers de terre... Ca faisait longtemps... Les voici dans le champ d'arbeja. 

Le taux de matière organique des sols est en moyenne de 5-6% et la structure est nickel ! Mettre n'importe quel outil de travail là dedans c'est se tirer une balle dans le pied ! Sur cette photo les yeux experts auront constatés que le semis a été fais en conditions un peu humide: le disque turbo a lissé et le sillon n'est pas refermé. Toutes les cultures sont semées avec des semoirs "triple disques" typiques de l'argentine. (un article "spéciale semoir" est en préparation ! ) Toutes les opérations sur les cultures sont sous traitées, Alejandro possède seulement une machine pour faire ses boudins de stockage.

Aprés le semis direct "de rêve" de La Matilde, voici la triste réalité de beaucoup de champs argentins : la monoculture de soja. Même en semis direct le sol se dégrade chaque année : la matière organique baisse, les adventices se sélectionnent et le sol s'appauvrit.

pareil, plein de petites adventices

La monoculture de soja est très répandue pour plusieurs raisons. La première est que la culture du soja est la plus rentable malgré les 35% de rétentions ( les agri ne touchent que 65% du prix réel, file dans la poche du gouvernement, plus les impôts = les agri ne touchent que 50% au final ). La seconde, un peu plus complexe, est le statut du fermage : ici la terre ne se loue que pour 1 année ! Il faut donc tirer le maximum en en mettant le minimum ce qui n'est possible qu'avec le soja (pas d'engrais) , les autres cultures coûtant trop cher a produire: 1ha de soja coûte 100$, 1ha de blé 350$ et 1ha de maïs 400$, le calcul est vite fait !
Profil de sol... Merci la construction des routes! On peut voir le premier horizon riche en matière organique et ensuite un autre horizon plus pauvre en éléments mais riche en argile.
Le deuxième job d'Alejandro c'est son entreprise d'épandage par avion. Il possède 2 avions "Air Tractor" qui travaillent chacun sur 100 000ha (non non il n'y a pas de 0 en trop!). La plupart du temps ils sont utilisés pour des traitements insecticides (80% du temps). C'est également le représentant Air Tractor pour toute l'Argentine et le Brésil.
En photo la station de remplissage des avions : une cuve d'eau et une cuve pour incorporer le produit avant le chargement dasn l'avion. Chaque avion embarque jusque 2000L de mélange, a raison de 20L d'eau par hectare pour les fongicides ou même 5L de solution (2L d'insecticide + 3L de gazoil) , le débit de chantier est impressionnant !!!
Victor est le plus fort... un jour peut être...
Nous avons donc passé notre première matinée de "Siembra Directa" avec Alejandro puis Federico, un autre agriculteur, est venu prendre le relais. Pour ne pas mélanger toutes ces personnes en "o" nous poursuivons sur la maison d'Alejandro qui nous a accueillis en fin de journée pour le goûter ! Il habite avec sa femme "Popi" et leurs deux enfants pas trés loin de Pergamino, au milieu des pâtures. Leur charmante maison est décorée des trophés de chasse dont Alejandro est un passionné : mais keske c'est???
Il chasse uniquement avec ses deux chiens et son couteau, point question de fusil ! Les chiens doivent fatiguer l'animal en lui courant aprés puis sur l'ordre du chasseur lui sauter dessus et l'immobiliser avant que le chasseur ne lui tranche la gorge. Lorsque j'évoque la dangerosité de ce type de chasse pour les chiens, il m'explique : "il n'y a que 2types de chiens, ceux qui meurent, et ceux qui vivent ! "...
Petit chiot, croisé Drahtar et Dogue argentin, parfait pour la chasse! J'espère que celui-çi sera de ceux qui vivent !
 Une vraie ferme zoologique dans son jardin, je veux le meme!!! Sanglier, cheval, poules, lapins, cochon, vaches... il y a de quoi s'occuper ! La truie porte en ce moment les petits du sanglier, ça va faire un bon assado !
Alejandro possède également un autre campo de 2000ha oú il élève 12 000 vaches allaitantes. Ce campo est actuellement en grande difficulté, l’élevage argentin traverse une grande crise a cause de l’interdiction des exportations par le gouvernement pour baisser le prix de la viande. Les prix ont tellement baissés que le prix de vente est maintenant inférieur au coùt de reviens : les éleveurs vendent donc leurs vaches mais sans renouveler leur troupeau. Conséquence, en 2008 le Paraguay a exporter plus de viande que l’Argentine et l’année prochaine elle devra sûrement en importer… Rappelons ici que les argentins consomment en moyenne 70kg de viande par an, a nos yeux c’est toute une partie de la culture argentine que le gouvernement détruit…

Lors de notre visite un de leurs amis a ramené quelques os : ceux d'un Plethosaure decouvert dans une marre pres de la ferme dont aucun muse ne veut! Du coup il se degrade dans l'indifference generale... Certains os sont enorme, il y a meme les vertebres!



Alejandro est egalement un artiste! Il travaille l'argent pour faire des théieres, fourreaux de couteaux, boucles de ceintures... génial !
Ils nous ont également montré des photos de la Patagonie oú ils ont un chalet...je crois qu'il va falloir qu'on reste en contact parce que c'est vraiment super joli cette région !

Note : regarder le message sur la ferme d'Ingrid pour les mises a jour !

jeudi 20 août 2009

La vadrouille continue...

Mise a jour le Lundi 24 août: ou le jour où on a failli mourir...
Ainsi donc, arrives a la Quiaca a 12h30, passage de frontiere du cote Argentin: 3h d'attente, 1min30 de tampon... Heureusement ils etaient plus expeditif du cote Bolivien...
On se precipite ensuite vers le terminal de bus, un peu anxieux car sans connaissance des horaires de bus, il est 15h30 ( on perd une heure en arrivant en Bolivie!). Il y a justement un bus qui part a 16h! Mais il ne reste que les places pourries du fond: on decide donc de rester jusqu'a 18h.
Villazon est une ville sans grand interet, avec une seule rue commercante: tous les Argentins viennent faire leurs courses de ce cote de la frontiere (ils sont pas bete, ca coute plus de 2 fois moins cher!). MAIS, j'ai trouve un joli sac vert fluo 2 fois moins cher qu'a La Paz et 2 fois plus beau, loool!!!

Petit point reflexionel...
Le retour en Bolivie: gros choc meme si on y a deja passe un mois! Le retour dans ce pays ne s'est pas fait sans mal apres la nuit dans le bus (et donc la fatigue), les 3h d'attentes debout a l'immigration, l'altitude, la faim (on n'a pas dejeuner avant 16h et meme pas petit dejeuner!!!)...
Les Boliviens:
- se battent pour qu'on prenne leur bus
- crient a tue-tete les destination deservies continuellement
- ne disent pas merci
- ne laissent pas passer les filles poliment et ne tiennent pas les portes
- montent dans les bus avec un ballot de tissu plein de pattes de poulet (notamment), miam miam

Les bus:
- font du bruit de tonnerre sur les routes en terre (il n'y a pas d'asphalte partout non plus...)
- n'ont pas d'amortisseurs
- ont des sieges qui glissent (impossible de dormir)
- n'ont pas de TOILETTES (de 18h a 11h dans le bus et seulement 3 arrets)
- sont sence avoir du chauffage... Areum
- ont des vitres cassees (et on est a cote)
- n'ont pas de ceinture de securite
- sont sales (bouteille de coca renversee dans le bus, juste devant nous evidement!, sachet de chips, bouteilles... On retrouve de tout dans le bus a l'arrivee...)
- ont une TV (qui ne marche pas mais sur laquelle on est sur de TOUS se cogner la tete un jour ou l'autre...)

Ha, oui, et pourquoi on a failli mourir? Passque les chauffeurs Boliviens sont Boliviens et que sur la route ils rencontrent des chauffeurs de camions Boliviens... ET que quand le conducteur de bus veut doubler un chauffeur de camion bourrè qui fait une embardee, bah on se retrouve dans le fosse! Heureusement pas trop profond a cet endroit-la, on ne s'est pas renverse mais c'etait limite... ô joie, ô bonne humeur de retourner dans ce magnifique pays sous un bon augure...

En gros un retour un peu difficile pas facilite par la fatigue des 2 jours de voyage... On est quand meme bien arrives a La Paz et ca faisait plaisir d'arriver enfin dans une ville que l'on connaissait et ou on savait ou dormir!
On repart mercredi a 8h en direction de Cuzco et du fameux Machu Pichu!!!
Et sinon Victor a mis a jour le message sur la ferme d'Ingrid au Bresil et la suite arrive...

Mise a jour le Dimanche 23 août


Le congrés de l'AAPRESID s'est donc finit vendredi soir, on a même été convié a la petite fète de cloture c'était sympa ! ET VOUS SAVEZ QUOI ??? On a rencontré Carlos Crovetto !!!! le grand chef chilien du semis direct ! C'est un vrai paysan, il est vraiment passionné par sa terre ! D'ailleurs lui et César ont dit "sans passion, les choses n'avancent pas" ça m'a bien plu, il faut dire aussi que les argentins comme les brésiliens qu'on a rencontré sont des fanatiques du semis direct ! On a aussi gagné des beaux polos de l'aapresid, pour être des "punto de infestation" en France et pouvoir craner au NLSD.
ça nous a tout les deux fais plaisir de passer voir ce qu'était le SD en argentine "en live" par contre je suis un peu resté sur ma faim pour le congrés qui était pas trop orienté technique cette année mais ça se comprend vu la crise qu'ils traversent.

Nous voila maintenant repassés en Bolivie, aprés une nuit de voyage et 4h d'attente a la frontière pour un tampon!!! A peine traversé la frontière on retrouve les cholitas et les pop corns ! On a quitté l'argentine et ses douceurs, le bon vin, les assados, les alfarojes et surtout les argentins toujours trés accueillants et sympathiques.
Demain matin, Lundi, on sera a La Paz oú on va faire une pause d'une journée et dormir dans un vrai lit, ensuite on repartira pour Cuzco. Aprés plus de 2 mois et demi d'aventure le compteur tourne pour les derniers jours...

Mercredi 19 août
Il y a longtemps que l'on n'a pas donne de nouvelles...

Apres notre sejour au Bresil, nous avons pris un bus de nuit pour Buenos Aires. Reveilles de nuit pour passer la frontiere, il a fallu au moins 1h d'attente dans le froid pour que le seul douanier present ai le temps de faire passer les passagers et inspecter le bus. Que du bonheur...
On est donc arrive avec plus d'1h30 de retard a destination...

La on etait invite dans la maison d'un copain de mon oncle dans un quartier tres sympa et pas trop loin du terminal de bus ;-) !
On a ete accueillis comme des rois et Luc nous a meme laisse l'appartement pour le WE alors qu'ils sont partis dans leur maison a la campagne! Ca fait du bien de retrouver un peu de confort apres les chambres d'hotel plus ou moins propres ainsi qu'une vie de famille " normale"...

Il ne manque que Justine, la petite dernière de 3 mois !
Comme Luc est marie avec une Argentine: Leticia, on a du se remettre a l'Espagnol: chose tres difficile apres avoir parle anglais et entendu du portugais toute la semaine d'avant! C'est fou comme nos pauvres petites connaissance en espagnol ont ete vite effacees! Heuresement c'est quand meme revenu assez vite...
On a egalement pu rencontrer le beau-frere de Luc, agriculteur, qui nous a parle de ses cultures mais egalement de la politique agricole desastreuse du gouvernement et de la corruption omnipresente... C'est vraiment tres interessant et on n'en entend pas du tout parler en France. Ca nous a donne un premier apercu de la vie agricole ici meme si on n'a pas pu aller visiter sa ferme comme il nous l'avait propose (manque de temps malheuresement!).

Buenos Aires est une ville qui nous a beaucoup plu meme si on a un peu perdu le rythme de nos premiers mois de voyages: on a un peu traine et eu du mal a nous lever! Ca change des 8h au lit et 7-8h leve de Bolivie et Perou... Il faut dire que le rythme ici est completement decale: avant 10h il n'y a pas grand chose d'ouvert, par contre avant 2-3h du matin, il n'y a pas de vie nocturne, les bars n'ouvrent qu'a partir de cette heure-la!
On a notamment goute les fameuses glaces argentines, visite le musee des beaux arts (gratuit!), essaye de faire les magasins (rien trouve...), flanner dans les rues...
Ensuite on est parti pour Pergamino (le dimanche apres-midi) ou on a ete accueilli chez Cesar Belloso qui est le secretaire de l'Aapresid et qui a été vice-president (association qui organise un congres de semis-direct de mercredi a vendredi a Rosario). Il nous a mis en contact avec 2 autres agriculteurs dont on a visite les estancias le lundi. Ainsi que partage un magnifique assado...
Le mardi on a visite une estancia exceptionnelle sur la route vers Pargamino (je vous mets l'eau a la bouche, hein!). Etant en semis direct depuis plus de 20 ans, ils ont quand meme mis en place des fascines, terrasses... pour controler l'erosion (on a bien pense a toi Bastien!). Plus d'explication avec des post specials agriculture dans bientot (?) si on a le temps...

Le mardi apres-midi, on est alle avec Cesar a une reunion haut sommet et select des membres de l'Aapresid (on a la classe, je sais... loool), pour parler de "l'Agriculture Certifiee": une certification des produits cultives en semis direct qu'ils essaient de mettre en place. Avec un cahier des charges precis de rotation, notamment, dans ce pays ou le soja est a present une des (seules ?) cultures les plus rentables (contrairement au ble!). Il est frequent de trouver des champs en mono-culture soja meme si en semis direct. De plus, ici la terre ne se loue que pour 1 an, ce qui ne pousse pas les gens a faire attention au sol et le fertiliser de facon suffisante puisque ce n'est pas eux qui vont le cultiver l'annee prochaine...

Mercredi (hier) etait la premiere journee du congres de l'Aapresid a Rosario qui va dure 3 jours (jusqu'au Vendredi donc...). On est de retour dans les hotels, snif...

Ca va etre une semaine tres tres instructive et riche en contacts!

Voili-voilou pour une premiere idee de notre vie des derniers jours...

Dernière nouvelle : j'ai rencontré Carlos Crovetto et Don Reicosky ! La classe internationale !

mardi 11 août 2009

No-till in Brasil, a lesson from a pioneer


Depuis Foz do Iguaçu nous arrivons a Porto Alegre oú quelques difficultés de communication nous attendent ! En effet évidemment ici tout le monde parle portuguais ! Nous arrivons tout de même a comprendre qu'un bus pour Vacaria pars dans l'aprés midi, il nous faut maintenant prévenir Ingrid que nous arrivons bien ce jour !
Nous nous dirigeons vers le marché central aprés être passés a l'office du tourisme ( comme d'hab ! ) oú nous pouvons la joindre par mail, elle viendra nous chercher a la gare : génial !
Nous profitons des quelques heures avant notre bus pour prendre un copieux petit déj dans une boulangerie / café et pour nous visiter un musée. C'est l'année de l'amitié franco brésilienne et ce musée expose de nombreuses peintures. Surprise l'entrée coûte 1kg de nourriture par personne, ça nous va bien !
Quelques heures de bus plus tard... on arrive a Vacaria ( sous la pluie ), situé au Nord de Porto Alegre dans la région du Rio Grande do Sul. Ingrid vient nous chercher a notre arrivée. Etudiante en agronomie, nous sommes en contact avec elle depuis notre départ, c'est aussi un des buts du voyage, rencontrer des paysans ! Sa famille nous accueille quelques jours, le temps de visiter leur ferme, de nous poser, et d'en apprendre encore sur le semis direct !

Auparavant installés a Cruz Alta, sa famille a déménagé en 2001 pour Vacaria, pour cultiver la ferme de Bom Jesus a quelques kilomètres de là.
Ulfred Arns, son père cultive en semis direct depuis 1986, il était l'un des premier dans le sud Brésil !
Lorsqu'il est arrivé sur la ferme de Bom Jesus avec son père, tous les terrains étaient en pâture et aucune route ne menait a la ferme, tout était à faire !
Aidés par la municipalité, Ulfred et ses voisins ont donc tracés les routes pour permettre a tout le monde et surtout a leur matériel de circuler. Ensuite le défrichage a commencé et se poursuit encore aujourd'hui : un tracteur passe avec une lame pour déraciner les petits arbres et sortir les plus grosses pierres qui affleurent puis aprés un traitement au Roundup la culture commence. Des fougères et de petits arbres repousent souvent ce qui rend parfois difficle la récolte.

La famille Arns cultive maintenant 1600ha. L'objectif est d'en cultiver 2000 afin d'avoir une bonne rentabilité. Il faudra donc louer 400ha supplémentaire a défricher.
Les sols sont superficiels (moins d'un mètre) avec un sous sol rocheux. Avec une teneur en argile de 40 a 50 % et jusque 7% de matière organique ils retiennent trés bien l'eau et les engrais. Depuis toujours en semis direct, les sols ont une trés bonne structure, permettant d'atteindre de bons rendements et d'éviter l'érosion, encore problématique dans cette région. Le Ph varie de 4.5 a 5, 5 étant le Ph recherché. Les champs sont trés grands (jusque plus de 100ha ) mais avec des contours trés irréguliers, on s'en rend trés bien compte sur les cartes satellites.

La rotation de la ferme est : blé/soja ( couvert d' avoine noire ) - maïs ( couvert de radis fourrager ) - blé

La première année de culture, c'est toujours un soja qui est semé car il se développe bien malgré l'acidité et la pauvreté du sol. Pour "mettre en route" le sol, de la chaux est appliquée sur la ligne (300kg) et aussi épandue sur la totalité du champ. Une cartographie de chaque champ est réalisée par analyses de sol ce qui permet d'ajuster le pilotage de la fertilisation.
Toutes les variétés semés sont "Round up ready" c'est a dire resistantes au Roundup. CEla permet de simplifier le désherbage du soja qui, sans OGM, est cher et trés délicat. Cette technologie n'est par contre pas utilisée sur le maïs en raison de son coût prohibitif.
Les rendements vont de 3T/ha en première année a 2.5T en moyenne. Ce sont de trés bon rendements pour cette zone du Brésil oú il paraissait impossible de cultiver du soja il y a encore quelques annés.

En fin de saison, eniron 1moi avant la récolte lorsque le soja perd ses feuilles, l'avoine est épandue au centrifuge. Les feuilles tombent ensuite au sol et recouvrent les graines, un vrai semis direct ! A la récolte, l'avoine forme un petit tapis vert, il n'y a pas de "temps mort" le sol est toujours couvert !

En raison de leur mode de fermage, ils doivent laisser "libre" la période d'interculture, les couverts d'avoine et de radis sont donc pâturés par les vaches du propriétaire. Cela pose d'ailleurs un problème car le chargement étant trop important, les vaches occasionnent un tassement qui, malgré le recul en semis direct, est problématique en maïs et soja. Le semoir Semeato est donc équipé d'un systéme de décompactage localisé, la "guillotine" (du nom de son inventeur !).
Composé d'un disque suivis d'une dent fine, ce système permet de fertiliser et de "décompacter" la ligne de semis. En soja il est utilisé a 10cm de profondeur, un peu plus en maïs.

Toutes les cultures sont semées avec le même semoir, pas question d'avoir un semoir monograine ! Le Semeato a donc été choisis pour sa grande polyvalence et le système guillotine.

Le maïs et le soja sont semés a 50cm d'inter rang. Tous les essais menés au Brésil et en Argentine montrent que le rendement reste le même et même s'améliore : les plantes sont mieux réparties et utilisent plus efficacement les ressources du sol. Pour la récolte, tous les grands constructeurs proposent des becs a 50cm ( John Deere, New Holland...).
Le rendement du maïs est en moyenne de 7T/ha, de bons rendements pour la région. Le pH étant assez bas, il y a parfois des probl`mes de toxicité avec l'aluminium, ce qui peut au final pénaliser le rendement.

A la suite du maïs, un couvert de radis est semé. Le radis a été choisis car c'est un trés bon "recycleur" : il remonte les éléments de la profondeur du sol grace a sa racine pivotante. De plus, comme c'est une crucifère, il "coupe" le cycle des maladies des autres cultures.
Le blé est ensuite semé en direct dans le couvert de radis qui a été pâturé.

Plus que le simple fait de faire du semis direct, la ferme des Arns est surtout trés intéressante par la permanente remise en question des pratiques. Chaque année de nombreux essais sont mis en place comme cette année en blé différentes profondeurs de semis, 18 variétés, différentes vitesses de semis ( de 4 a 12km/h), différents engrais...

Un des essais qui m'a fortement intéressé est celui de la double culture. Normalement le blé est toujours suivis d'un soja (la même année) qui est semé juste aprés la moisson (les semoirs suivent les moissoneuses !) mais depuis plusieurs années ils sèment une partie du soja dans le blé environ 1 mois avant la moisson lorsque celui ci est a épiaison. Le soja est donc mature un peu plus tôt, un bon avantage en cas de froid précoce ! Il n'y a pas de différence de rendement avec la méthode traditionelle.
Semé le soja dans le blé vivant implique quelques aménagements :
- le blé est semé 1 rang sur 2 (donc a environ 30cm )
- un semoir spécifique a été mis au point afin de ne pas écraser le blé lors du semis.

Un des autres essais qui devrait prendre de l'importance a l'avenir est celui de la méthode Cultan. Lors de son stage en Allemagne, Ingrid a travaillé sur cette nouvelle méthode de fertilisation et essais donc de la mettre en place sur la ferme.
La méthode Cultan repose sur la nutrition des plantes par les ions ammonium (NH4+). En apportant une forte dose d'engrais en localisé, on crée une "réserve" d'ions dans le sol oú les plantes vont pomper au fur et a mesure de leurs besoins... Cela permet d'apporter toute la fertilisation en un seul moment et de laisser la plante se débrouiller toute seule. De nombreux ajustement sont cependant à faire notamment le type d'engrais, sa date d'application...
Les essais menés par le professeur Karl Sommer montrent des résultats intéressant comme par exemple en carotte et en pomme de terre des rendements plus important avec une meilleure qualité gustative...a suivre !

Dans les prochaines années, l'agrandissement de la ferme va se poursuivre, l'objectif est d'arriver a 2000ha. Pour pousser encore plus loin le système, ils aimeraient trouver des terres oú ils pourraient gérer leur propre vaches. Ils pourraient ainsi changer le couvert d'avoine pour un mélange de plusieurs plantes et réduire le chargement : cela améliorerait surement le rendement du maïs.
Les expérimentations vont bien sûr se poursuivre, Ingrid partant l'année prochaine pour 2ans aux USA nul doute qu'elle ramènera de nouvelles idées ! Elle et son frère Arthur projettent de revenir travailler sur la ferme.
Aprés avoir constaté l'ignorance des agriculteurs allemands sur le semis direct, Ulfred projette d'y acheter une ferme pour leur montrer que ça marche véritablement !

Lors de cette visite on a beaucoup apprécié leur hospitalité et encore découvert des nouvelles spécialités culinaires comme la confiture de canne a sucre, délicieuse !!! On a aussi bien apprécié de trouver de véritables paysans préoccupés de leur Terre et avançant dans la droite ligne de l'agriculture durable !

lundi 10 août 2009

Charlie et la chocolaterie, au brésil !


Apres les chutes d'eau du cote Bresilien (photos a venir) on est alle dans un parc a oiseaux...

Avec en premiere position les TOUCANS! passque ce sont les plus beaux, les plus colores et mes preferes, na!

Il sont trop beaux avec leur grand bec orange demeusurement grand

Vue de dessous...

Beau bec!
Un gourmand... C'est rigolo de les voir manger: ils lancent leur nouriture et la rattrape au vol!






Pas peureux pour 2 sous en tout cas!


Miam-miam...
Les perroquets font leur toilette





Tu crois qu'il pu sous la pluie lui aussi??? Môsieur coquet!!!
Droles de lianes enormes avec la main de Victor pour echelle...
Encore un cro-crodile!
Tortues et poisson blanc...
Petits singes pas tres tres beaux... lool!
Il fait son beau...

Et sa toilette: notez les poils ebourifes... Victor etait jaloux avec ses cheuveux trop long... loool!






Et la plus belle pour la fin, pas peu fière !

Charlie et la chocolaterie...

Les chutes d´Iguazu se passent de photo et de commentaires... C´est pourquoi Victor a decide de ne pas recharger son appareil photo avant d´y aller... Arheum"
Je me suis donc vengee en prenant plein de photos ''d´artistes'', lol!

Fourmi super grande avec 2 especes de ''glandes'' au-dessus de la tete
Les papillons etaient magnifiques et colores

Quoique parfois plus discrets...
Des oiseaux plus ou moins curieux...
Un TOUCAN!!! J´etais trop fiere d´en avoir apercu un!
Un dernier petit oiseau que j´ai poursuivit pendant un bout de temps en attendant le bus... Ca a bien fait rire Victor! Ouai, c'est pas comme si on allait voir le parc des oiseaux aprés....lol ! (mais on pouvait pas savoir avant c'est vrai ! ) Le Coati, drole d´animal decrit precedemment
Craneuuuur!
Pffff...
Bon, comme c´etait quand meme tres tres impressionnant, on va essayer de vous faire partager nos impressions...
Comme les passerelles passent tout pres des chutes, on a des vues imprenable et l´impression de tomber dedans! La photo est prise sans zoom!
Les chutes sont vraiment des vrais torrent d´eau bouillonante
L'ile aux pirates...
hi hi hi...
La chute des 2, oups, 3 soeurs vu du bas!
Dedicace de Victor...
Sans commentaire...
Tiens, encore un papillon...
Ca mouille... On est alle tout au bout de la passerelle...

Voila le resultat...
Sur la passerelle d'acces a la ''garganta del diablo'', le fleuve Iguazu parait bien calme...
La ''fumee'' au loin, correspond a la bruime faite par la chute d'eau!
Et ouai mon ptit pote!
Plein les yeux...
Dure-dure de prendre des photos avec toute cette bruine!


Voila... On a encore 3 fois plus de photos mais il faut y aller pour le croire...
;-)